Écusson de radiateur des Automobiles Léon LAISNE
Cet écusson sera sur les calandres des voitures et châssis du début des années 20 à 1926 où le nom changera par Automobiles HARRIS Léon LAISNE suite à l’association avec Monsieur Murray HARRIS et cela jusqu’à 1932.
En 1932 Léon LAISNE reprend ce même écusson pour continuer de nouveau sous son propre nom
Modèle type A
Moteur Ballot et Chapuis-Dormier, 4 cylindres, soupapes latérales
alésage: 75m/m et course de 130, 3 vitesses embrayage cône cuir
4 roues indépendantes avec la suspension par 4 leviers articulés, dans
leur centre, l’une des extrémités supporte la roue, l’autre extrémité est fixée
à un ressort à boudin enfermé dans un tube, ( de 30cm)
ces tubes sont verticaux au quart avant et arrière du châssis.
La vitesse était de 70Km h (environ).
Le châssis avait 1,30m de voie et 3m d’empattement
Ce modèle sera construit de 1919 à 1924
il portera les noms de Types B, D, E, F, G, H
suivant les améliorations successives.
Sur les trois photos suivantes,
on voit très bien les tubes verticaux sur les longerons, ceux ci renferment des ressorts hélicoïdaux qui agissent en tant que suspension et amortisseur suivant les bases des brevets de 1909-1912-1913-1914.
Il y aura aussi un châssis dont les longerons feront office de réservoir d’essence Brevet de 1914 n° 471517 (une grande marque française adoptera ce système de réservoir sur un de ses modèles dans les années 1930)
Les Automobiles Léon LAISNE n’étaient pas des voitures de course dû à leurs petits moteurs, mais par leur ligne très surbaissée elle remportaient beaucoup de prix d’élégance.
Automobiles Léon LAISNE type F
moteur S.C.A.P. La particularité de ce modèle est d’être muni de freins sur chaque roue.
Le photographe à pris son cliché penché peut-être pour démontrer que le véhicule pouvait monter les côtes ?
Type C de 1920 avec une carrosserie plus fine et plus élégante mais toujours avec un petit moteur de 1400 cm² ce qui a handicapé la voiture qui ne put participer au Grand Prix des Voiturettes du Mans de cette même année. Déjà le châssis était tubulaire et la suspension des 4 roues indépendantes par des bras de leviers dont les ressorts hélicoïdaux se trouvent dans les longerons du châssis
En 1923 sort le type E avec un petit moteur, le type H aura un moteur un peu plus puissant, leur similitude est un châssis plus petit avec une dimension de 2.80m d’empattement.
1924 une révolution: les 4 roues sont 100% indépendantes.
Le principe est un châssis formé d’un cadre composé de 2 longerons tubulaires réunis par des entretoises. Aux 4 extrémités des longerons qui sont des tubes, et à l’intérieur de ces tubes des ressorts à boudins faisant un office double: de suspension et d’ amortisseur.
Pour chaque roue: un bras articulé fixé sur les ressorts de suspension logés à l’intérieur des longerons d’un coté et sur la roue de l’autre. Bien sûr l’axe de rotation du bras est pris sur les longerons. Ce qui permet une indépendance de mouvement pour chaque roue du véhicule, aussi bien sur une bosse que dans un trou, ce qui permet également une rigidité totale du châssis, les déformations de la route n’étant ressenties que par le bras de levier supportant la roue et attaché aux ressorts à boudins, qui eux agissent en compression ou décompression sans aucune force mécanique sur le châssis. Il est à noter que chaque tube étant fermé à son extrémité par une plaque et un boulon, ce boulon de fermeture retient aussi les ressorts à boudins et par son serrage ou desserrage permet de durcir ou adoucir cette suspension. Dans les années 30 les voitures sous le nom de Harris Léon LAISNE faisaient des démonstrations en roulant dans la ville de Nantes, n’étant équipées que de trois roues, sans que le châssis ou la voiture si elle était carrossée ne penche du côté de la roue manquante, ce qui faisait des attroupements de curieux, et cela bien avant les démonstrations de la DS Citroën.
Sa dénomination technique fut suspension Élastique
Châssis des premiers essais
Cette voiture carrossée course de 1923 est déjà équipée de la suspension Élastique